lundi 21 juillet 2008

Revue de presse archéologique et Pastels sur grotte

Dans me mains, une antiquité, poussiéreuse et odorante. Rock & Folk daté de janvier 1990.



D'accord, c'était il y a moins de vingt ans, mais moi le lisant, ça me semble des siècles. Pour ne pas arranger les choses, il s'agit d'un spécial années 80. Je ne suis pas une nostalgique (surtout pas d'une époque que je n'ai jamais vécu). Puis Tears For Fears, très peu pour moi. Mais je ne manque pas de m'amuser d'une pub de Philips, précurseur du DVD, que la marque baptise d'abord le CDV, quand quelques pages plus tôt, JVC fanfaronne : "Cassettes audio : l'original reste authentique". (Rires)
Aussi, Alain Dister sortait son livre "It's Only Rock'n Roll'. Le hippie-dandy est décédé ce mois-ci, RIP.
Littérature d'une classe différente, en 2008, le frère de Madonna publie un brûlot sur la personnalité de sa sœur. Dans Rock & Folk n° 270, on promeut la biographie sur la bombe blonde, écrite par Eric Shangai. Je l'ai lue quand j'avais quinze ans, depuis, ma définition de la Pop Star par la volonté, l'ambition et la (mal)chance du destin me persuade que seule Britney Spears peut être rangée dans la même catégorie que la Madonne.
Mais selon moi, une pépite de ce Rock & Folk est le courrier du lecteur "J.G." sur les Pastels, groupes parmi ceux à emmener sur une île déserte, à écouter si je meurs dans deux heures, à jouer à mon mariage et à mon enterrement. A l'heure où chacun veut que tout les autres prennent le musique très au sérieux ; transforment un délire myspace en track de compilation branchée, les Pastels feraient tâches. Voila ce que reproche J.G. "Pourquoi cette lassitude désabusée ? Pourquoi, surtout, ce singulier manque de passion et d'ambition ? Dites voir les Pastels, vous seriez pas des petits branleurs parfois ?" Il cite Stephen Pastel disant "Notre but s'il y en a un, serait de recréer dans notre musique une overdose émotionnelle." Ou encore "Nous n'aimerions pas faire carrière dans la musique… beaucoup d'aspects du monde pop-rock me dérangent. Par exemple je ne comprend pas les gens qui agissent différemment dès qu'ils montent sur scène…de toute façon, à partir du moment où un artiste se retrouve dans les charts, sa musique doit répondre à certains critères et la qualité disparaît."

Voyez ci-dessous une vidéo de Yoga des Pastels. Le titre fait partie de la B.O. du film Hallam Foe, enfin dans les salles françaises, film dérangeant sur un weirdo sympathique qui espionne de façon flippante une fille à Edimbourg. Ils ont de la chance ces Ecossais, pas besoin d'aller cherche bien loin pour illustrer leurs films : Orange Juice, Franz Ferdinand, Sons & Daughters, puis d'autres Clinic et Junior Boys complètent le générique. Ok, c'est le gamin qui joue Billy Eliott dans le rôle principal mais il danse sur un tout autre pied maintenant qu'il a grandi.


Dans Magic (qui d'autre parlerait des Pastels aujourd'hui?) du mois de juin, la rubrique "Fenêtre sur" nous fait découvrir le magasin de disque Monorail tenu par Stephen Pastel à Glasgow.
Sur le blog de son Myspace les 100 meilleurs disques de 2007 de la boutique. J'adore.

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