Quand l'été est calme, j'ouvre parfois un beau-livre que j'ai tant voulu posséder, même si en période de rush je me persuade que ne pourrais en profiter pleinement qu'à la retraite. 
On m'a offert il y a quelque temps The Velvet Underground, un Mythe New Yorkais mais je suis encore loin d'avoir terminé de lire leur interview fleuve et sinueuse. Je m'interromps trop souvent pour observer les visages ahuris en dîners, concentrés en live, surtout celui de Moe Tucker. Je dois me retenir de les arracher pour les mettre sous verre pour ne pas trop régresser, comme je me suis empêchée d'aller m'acheter un skateboard ce week-end pour fêter ma paye. A gauche c'est une photo de Lisa Law scotchée sur le frigo de Nico au festival de Monterey à la fin des 50s.